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Messages - Merlin

#1
Ouf !
Ca va on craint rien alors.
#2
Pénétrant dans la salle à manger pour le banquet du soir, j'y découvre mon vieil ami Beudot. Ou tout du moins, ce qu'il en reste. Il semble avoir pris du jour au lendemain une dizaine d'années. M'inquiétant auprès de lui de sa mauvaise mine, il me raconte son cauchemar, et ses doutes quand à son caractère réellement rêvé...

Beudot aurait-il pu être la victime de cette attaque nocturne, sauvé uniquement par sa grande expérience ? Je suis enclin à le croire, cette hypothèse semblant nettement plus plausible que toutes les autres. Je me vois bien rassuré de trouver en lui un allié, bien qu'inquiet du fait qu'il soit désormais très vulnérable.

Allant m'assoir à table, je croise le regard froid et impassible d'Agrippine. Il semble que l'électricité rêgne entre elle, calculatrice, et la belle elfe, intuitive. Valendir, avancant le chapeau baissé, me heurte involontairement, lève les yeux, et passe sans s'excuser. Même Viviane ne ressemble plus à celle que j'ai connu, et je n'ose évoquer la pensée qu'elle est ici, comme nous tous, suspecte. La tension est palpable.

Me tournant vers les autres participants, j'essaye de me remémorer tous les faits établis de ces deux journées afin de pouvoir exprimer mon vote, puisque le hasard m'amène à être l'un des premiers à prendre la parole.

- Chers amis, je ne pense pas Gollum coupable, cet être chétif avait besoin de Mercandor pour retrouver son bien de temps à autres. La précipitation de certains à diriger les votes contre un être différent est humaine, mais elle ne me semble pas justifiée.

Gollum me regarde avec de grands yeux écartillés, et je lui souris.

- Le lutin bleu, bien que différent également, me semble avoir fait preuve d'assez bonne volonté lors de ses recherches, de même que dame Arwen, qui malgré qu'elle n'ait pas hérité du don de clairvoyance de certains de ses pairs, semble cependant en avoir la droiture et l'honnêteté.

L'elfe baisse la tête dans ma direction, et je poursuis avant que le schtroumph n'ai le temps de prendre la parole.

- J'ai mon idée sur les autres participants de cette assistance, mais c'est bien ce soir sur l'un des serviteurs que je voudrais attirer votre attention. Le petit gobelin a maladroitrement avancé une hypothèse qui nous serais clairement néfaste à tous, celle de chercher à ne bruler personne ce soir. La situation sera la même demain et ne ien faire est le bon moyen de se retrouver tous exterminés, mais je ne suis pas convaincu que cette proposition était malintentionnée. En revanche cet autre servant, "Jacquouille" ne me semble avoir aucunement participé aux recherches, n'avoir nullement apporté à la réflexion et à l'avancement de l'enquête et c'est ceci, par dessus tout, que je trouve suspect. Mercandor pouvait être un maitre exigeant, et je vois bien ce misérable chercher à s'en venger. Je vote donc à l'encontre de Jacquouille dit "la fripouille" dont je pense qu'il mérite le sobriquet.

Je me rassois, attendant les prises de position des autres membres du groupe en silence.
#3
Ne voyant pas d'indices nouveaux clairement apparaitre, je commence ma journée d'enquête par l'exploration de la bibliothèque du chateau.


Débutant par le fameux "Manuel de Chasse au loup-garou" de Grimm Talenberk, je suis déçu de n'y trouver que quelques lieux communs. Identifier des innocents, c'est bien joli, mais à ce stade de l'enquête bien difficile.

J'enchaine avec un manuel plus général rédigé par Columme Bomafam Deetoojoore et intitulé "Résoudre un crime en 90 minutes". Un des préceptes de bases m'interpelle : "toujours soupconner le conjoint du défunt". Essayant de transposer la règle à notre situation, je décide donc de me pencher sur le cas d'Aggrippine, amante bien connue de mercandor.
Je l'observe donc du coin de l'oeil, pendant le banquet de déjeuner, et à divers moments faussement fortuits de la journée, mais je ne peux rien déceler. La seule chose suspecte semble être les regards insistants que lui lance Xena, la guerrière, à des moments ou elle ne se croit pas observée. Mais ce ne sont pas des regards soupconneux, plutot des regards... tendres ? Pourrais-je être le témoin insoupconné d'un amour  secret, et si oui ce dernier aurait-il pu conduire à un crime crapuleux de jalousie ? Je dois me tromper, aussi virile que Xena puisse être, elle a bien trop d'attraits pour un homme pour s'intéresser aux femmes...

Décu de l'avortement de ma première piste, je retourne dans ma chambre pour méditer.
Archimède m'y rejoint peut après, mais son air renfrogné ne m'inspire pas de bonnes augures.


- He bien Archimède, as-tu du nouveau ?
- Hou. Rien de bien concl-hou-ant, mon b-hou-on Merlin. La pl-hou-part des membres du gr-hou-pe semblent plongés dans la réflexion et l'hou-bservation, à part les servit-hou-rs qui travaillent.
- Des pistes pour les évennements inexpliqués de la nuit ?
- N-hou-on.

Archimède prend une posture qui me fait dire que je n'en tirerai pas grand chose de plus aujourd'hui. Il ne me reste donc que mes réflexions, alors que le soir approche déja.

Qu'a-t-il bien pu se passer cette nuit ? Je suis sur d'avoir entendu des hurlements, et d'autres les ont confirmé, ce qui semble porter à croire à une attaque avortée.
Si celle-ci l'avait été sur un membre particulièrement expérimenté du groupe, surement celui-ci se serait-il manifesté, afin d'obtenir la protection du groupe, ou en tout cas de ses membres possédant un pouvoir quelconque, pour la deuxième nuit, car il est vraisemblable que les loups attaqueraient la même cible, cherchant à l'achever.
Surement c'est donc bien une potion ou un pouvoir de Salvateur qui ont été utilisés fort à propos, mais dans ce cas cela laisse probablement la cible de la première attaque, non seulement inconnue, mais en plus vulnérable.

Méditant sur une solution afin de faire avorter de nouveau la prochaine attaque, le vieillard plonge la tête dans ses mains, sourcils fronçés.
#4
M'étant couché l'esprit tourmenté, j'ai le sommeil agité.

Au milieu de la nuit, un hurlement me réveille en sursaut. Etait-ce réellement un hurlement ? Je tends l'oreille, et c'est cette fois, un hullulement que j'entends. Je m'approche de la fenêtre de ma chambre.


- Archimède ! Enfin ! Tu sais combien de temps cela fait que je t'attends ?
- Hou, j'étais hou-ccupé cher Merlin. Ma ch-hou-ette est très hou-caparante quand elle le v-hou-t.

J'invite Archimède à rentrer et lui explique la situation.


- Comme tu le vois la situation est préoccupante. M'aideras-tu ?
- Je ne v-hou-as pas bien ce qu'un pauvre hib-hou peut faire pour aider un grand m-hou-ge. Mais si je p-hou, j'aiderai.

Archimède sort alors de la chambre en voletant.
Je me recouche, pas vraiment réconforté.

...

Au petit matin, je me réveille fatigué, mais ai la joie de découvrir que notre groupe est toujours au complet. Qu'étaient donc ces cris dans la nuit ? Les assassins de Mercandor se seraient-ils échappés ? Je ne le pense pas. Il est plus probable qu'ils aient tenté de perpétrer quelque méfait cette nuit, sans y parvenir. Si c'est le cas, peut être un des autres membres du groupe pourra m'éclairer.

La journée va être longue, et je m'attèle à la tache qui est la mienne : rassembler des indices.
#5
[HRP]Auto-grillé  :D. C'est kafelien ca quand même[/HRP]
#6
La fin de la journée approche déja, et mes indices sont rares. Le groupe s'est rassemblé, et un consensus est établi sur la nécessité de désigner celui que nous considérons le plus suspect.

Je ne suis pas le seul a avoir trouvé LegendKiller suspect, et plusieurs voix se sont déja portées contre lui. Pourtant, en mon fort intérieur, j'ai bien du mal à me convaincre que Mercandor se serait laissé tromper par cet être. Mais vers qui d'autre porter un vote ? La petite créature bleue, si un peu pénible, semble relativement innoffensive, et le petit goblin, si relativement étourdi en donnant une chambre deux fois, a été on ne peut plus serviable. Je n'aurais pas moins de scrupules à voter pour l'un d'eux ou un autre des membres de ce groupe.

En votant pour suivre la majorité qui se dessine, je me dédouane un peu de ma responsabilité, et je me méprise pour cette lacheté, cependant je n'ai d'autres meilleurs choix. D'une voix chevrotante, j'annonce que mon vote se porte sur LegendKiller. N'osant croiser le regard des autres membres de l'assistance, sentant le désespoir envahir progressivement les yeux de celui qui a le plus de votes contre lui, je me replonge dans les quelques observations que j'ai pu faire jusqu'alors, y cherchant d'éventuelles confirmations de mon vote, ou les traces qu'auraient pu laisser les coupables.
#7
Ayant pris possession de la chambre de la tour, je m'arrete quelques instants pour scruter les flots. Le regard perdu dans le vide, les pensées sinistres, mon attention est soudain attirée par un mouvement. Une forme, au loin, sort de l'eau.

- Viviane... Toi aussi tu es donc revenue, murmure-je pour moi même.

Alors qu'une vague de souvenirs me revient en mémoire, j'entends soudain une clef tourner dans la porte. Un homme au bras mécanique entre, l'air surpris de trouver quelqu'un.

- Pardon, mais je crois que c'est ma chambre, dis-je.
- Tu te trompes vieillard, c'est la mienne ! Dégage !
- Je n'ai pas de temps à perdre avec toi.

J'agite ma baguette en un mouvement rapide.

- Joomboolah !!

L'homme s'arrête, le regard soudain vide.

- Excuses moi vénérable mage, le lackey qui m'a donné cette clef a du se tromper.

Il me jette un regard flou, pose la clef sur la table, et sort sans un mot de plus. Etrange personnage.

J'entreprends alors de commencer mon enquête. La citadelle semble s'être rapidement désertée. Apparemment, nous ne sommes plus qu'une grosse dizaine dans l'enceinte. Une guerrière, une elfe ensorcelante, un ancien disciple de Mercandor, des servants... Certains semblent à leur place dans la citadelle, d'autres beaucoup moins. Du coin du regard, j'apperçois un être répugnant se faufilant à 4 pattes dans l'une des canalisations d'écoulement du chateau...

Beudot, une autre vieille connaissance semble venir d'arriver et être un peu déboussolé. Il commence à me parler de plantes, mais je le mets rapidement au fait de la situation, et ses découvertes botaniques semblent soudain bien loin d'être sa préoccupation.

Un espèce de chasseur de primes attire plus particulièrement mon attention. Il semble vouloir s'en prendre à un être bleuâtre d'aspect innofensif. C'est cependant lui qui parait le plus suspicieux, accusant sans preuve, et son nom, son nom... LegendKiller. Mercandor était à plus d'un titre l'égal d'une légende... C'est l'esprit rempli de ces pensées que je poursuis mes investigations.
#8
Un fin trait noir se dessine dans une desserte du chateau. Le trait s'épaissit par le milieu jusqu'à atteindre une large forme circulaire, trou béant donnant sur une immensité nocturne. Un vieil homme à la longue barbe apparait dans le noir en sautillant, semblant progresser dans le vide, comme s'il avancait sur un jeu de marelle invisible. L'homme plie son chapeau pour réussir à passer par l'ouverture, et saute dans la desserte. Il se retourne, et d'un coup de la baguette qu'il tient a la main :

- "Buliumanicogluuu !!"

Le cercle obscure disparait. L'homme a l'air inquiet, les yeux froncés, et marmonne tout seul dans sa barbe.

Mercandor, assassiné. Comment cela a-t-il pu arriver ? Je me rappelle de nos dernières rencontres, il semblait inquiet, et cette inquiétude contrastait avec l'immense pouvoir que tous savaient le sien. Quoiqu'il en soit, si lui s'est fait tuer, toute la caste des mages est en danger. Il faut absolument élucider le mystère de sa mort.

Sortant de la desserte, le vieil homme commence à déambuler dans la citadelle.

Les choses n'ont pas beaucoup changé depuis mon dernier passage. Le lieu grouille toujours de personnages hétéroclites, et dans un tel environnement, tous semblent suspects. J'harangue un servant gobelin qui passe par la.

- Dis moi mon brave, serais-tu assez aimable pour m'indiquer une chambre ou je peux résider ? Et en chemin, raconte moi un peu ce que tu as vu ces derniers jours, pas ce que tout le monde sais, plutot ce que tout le monde ne sait pas. Comment ? Non ce n'est pas important d'etre prêt des caves. A vrai dire je préfèrerais une tour, avec vue sur la mer.