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Le débat s'est maintenant focalisé sur deux des participants.
La bonne nouvelle, c'est que je n'en suis plus.
La mauvaise, c'est que la situation ne s'est guère éclaircie. Le petit S. a invalidé les paroles du chanteur, mais en expliquant qu'il s'agissait d'une collusion entre ces deux membres. Thomas Anderson s'est un peu emmêlé dans ses explications, et personne ne l'a défendu. Et surtout, au combien plus important pour moi, personne ne s'est avancé pour affirmer l'avoir protégé, ce qui tendrait a faire croire a un loup garou très ancien plutot qu'à une potion quelconque. Lui-même a prétendu ne pas être a l'origine de sa propre protection, alors que s'il avait été villageois, rien n'aurait du l'empecher de révéler d'ou elle venait.
Les incohérences entre le discours de Thomas Anderson et l'absence de personnes le soutenant vont contre lui, de toutes facons, je l'ai peint pendu, faudra bien qu'il y passe !

Voila une discussion intéressante.
Anderson décrit Johnny comme amoureux, ce qu'il démentit, Johnny décrit Nicolas S comme chasseur, son point de vue a lui la dessus serait intéressant. L'acharnement de Johnny sur Anderson pourrait paraitre suspect, et en même temps, il n'y trouverait pas d'intéret s'il était loup garou, ces derniers ayant en général intérêt à faire voler les débats en tous sens plutot qu'a se prendre des tetes de turcs.

Moi ce qu'il m'intéresserait de savoir, c'est pourquoi Anderson a survécu. De deux choses l'une, soit l'un d'entre nous l'a aidé a survivre, et dans ce cas il serait bon qu'il se manifeste, soit il s'est aidé lui-même, ce qui ne le rend pas moins potentiellement Loup Garou, voir plus. Moi, je ne l'ai pas aidé (je l'ai peint pendu, c'est pas pour le décor). Quelqu'un a-t-il un élément à apporter la dessus ?

Quand à la suite des évennements, si personne n'a déclaré avoir protégé Anderson, puisqu'il prétend ne l'avoir fait lui-même, c'est qu'il ment, et donc... Si quelqu'un a protégé Anderson, pourquoi ? S'agit-il d'une protection temporaire, permanente ? Si on le re-prends, et qu'il s'esquive de nouveau, on sera un villageois de moins, mais on saura pour le coup qu'Anderson est blanchi et qu'il est protégé contre la pendaison.

Un nouveau cadavre a été retrouvé ce matin. Après l'échec de la pendaison d'hier soir, la situation est on ne peut plus tendue. Que s'est-il passé pour Mr Anderson ? Il dispose d'un pouvoir c'est clair, qui lui a permis d'éviter la mort, mais quel est-il ? Ou a-t-il été protégé par un complice ? Il n'est pas très clair de savoir si le danger qui nous menace est simple ou multiple. La suspicion est dans tous les regards. Devrions nous réessayer de pendre Anderson ? On ne peut pas se permettre de nouvel échec, ca c'est sur.

* tableau * déja *, je * range * l'avis * et * Anderson.

Le * n'arrive * vraiment * former * nouvelles * intéressantes * de * démasquer * monstre * nous *. Si * enquete * ainsi * patauger, * peut * déja * considérer * mangés *.
Contemplant * tableau * nouvelle *, j'interroge * Schumacher :
"* tu * information * apporter * t'aurais * un * pouvoir * ? 

* groupe * atteint * léthargie *, et * nouvelle * qui * a * en * choqué * d'un. * que * fait * peinture, * ont * réagi * avancé * idées. * petit * semble * convaincu * la * culpabilité *  Anderson, * à *, j'* peint * mort * je * ce * cela * dire, * sort * scellé. * physique * la * mandarine * suspecte *, mais * déduire ?
* être * d'entre * a-*-il * entendre * chose * la * ? Silencieux, * m'approche * autres * écouter * conversations.

Alors * les * reprennent, * bien * manquant * cohérence, * tente * bien * mal * faire * clairement * point * vue. * que * suis * vive * avec * petit * teignieux, * suis * d'une * crise.
* nouveau, * corps * tend. *, à * fin * convulsion, * tête * remet * place, * blancheur * mes * désormais * iris * que * suis * dans * état * conscience *.

En * désignant * doigt, * proclame * : "regardez ! * recommence !"

Je * saisis * drap, * perfusion, * m'approche * distributeur * boissons, * fracasse * vitre * un * coup * poing * prends * l'interieur * bouteilles * jus * fruits * parfums *. Utilisant * perfusion * si *'était * pinceau, * projette * jus * sur * drap, *, dans * parfaite * de * gestes. * début, * drap * ressemble * rien, * se * de * taches *, mais *, progressivement, * sujet * qui * devient * reconnaissable.

Quand * reviens * moi * ouvre * yeux, * découvrant * oeuvre, * autres * en * de * contempler * gravement.
* "tableau" * un * homme * vêtu * rouge * portant * casquette. * ses * mains * doigts *, * boule * phosporescente * elle * contenir * formes *, et * yeux * l'homme * sortent * rayons * lumière.

Mais *'est-* que * veut * ?

Je * reviens * pas * passé * prêt * la * hier *. Les * m'accusent * tous * maux, * vouloir * le * pouvoir * autres... *-être me *-je * à * genre * d'activités * fût * temps, * pour * moment * ne * plus * humble * peintre. * semble * certains * passent * trop * temps * regarder * télé * pas * à * les * faits. * cette * personne * commence * me * des * soucis, * je * trouve * un * rapide * récupérer * pouvoirs, * pourrais * être * prochain * la *.
Je * que * choix * neuneu * quand * un * surprenant * la * de * loup. * lui ? *-il * dévorant * déclencher * processus * ? Si * le *, cela * semble * échoué, * rien * particulier * se *. Maintenant * s'agit * garder, * que * les * ouverts, * me * à * fois * le * des * et * de * repérer *, ou *, qui * les * longues.

Alors que le chanteur fait sont show, je reste en retrait, indifférent.

Soudain, alors que l'autre imbécile finit de s'égosiller, je sens une décharge d'adénaline dans mon corps. Ma tête est violamment projetée en arrière, mes bras se tendent. Quand mon visage revient dans sa position, mes iris ont disparu de mes yeux, ne laissant que deux globes blancs dans leurs orbites.



Tout le monde se retourne vers moi, ne sachant comment réagir.
Je m'anime brusquement, et pénêtre dans l'unes des chambres du 6e étage. J'en resors bientot, tenant dans la main un scalpel, et divers récipients contenant des liquides colorés. Je saisis une blouse d'infirmière, l'étale entre deux porte-manteaux, puis plonge mon scalpel dans l'un des récipients, et commence à étaler du liquide sur la blouse. Frénétiquement, je continue à oeuvrer, plongeant mon sclapel dans diverses fioles, sous le regard héberlué des autres membres du groupe. Progressivement, les couches colorées se superposent sur la blouse pour former des formes, et on finit par y reconnaitre un couloir d'hopital. Une corde macabre descend de l'une des lampes murales, un large noeud à son extrémité.
Puis une tête, et enfin une silhouette apparaissent sur le dessin, pendus à la corde.

Ma tête repart en arrière mon corps se tend, puis se relache, mes yeux revenus à la normale. Les ouvrant, je découvre, avec les autres, le résultat de ma trance.

Un long vêtement noir et brillant, des cheveux mi-longs, des bottes attachées aux pieds... La personne représentées sur le dessin ne fait pas de doute. Prenant une grande bouffée d'air, savourant le plaisir qui me remplit désormais, je me tourne vers le groupe, et en fixe l'un des membres, un sourire au coin de la bouche. Mister Thomas Anderson, il me semble que je ne vous prévois pas un avenir radieux...

Je regarde, un peu désespéré, les 2 corps sans vie étalés devant nous. L'un, calciné, l'autre, sauvagement déchiqueté, rien à en faire, même si ces deux la avaient eu un pouvoir quelconque, je n'aurais probablement rien pu en tirer. Pire, je semble m'être attiré l'animosité de certains des autres membres du groupe. C'est bien le comble, que ce soit maintenant que je suis impuissant que des gens aient voulu me faire la peau.

Il va falloir que je les convainque de mon innoffensivité, tout en gardant l'oeil ouvert sur les manifestations éventuelles de pouvoirs de certains. Notament, ceux qui ont voté contre moi m'ont peut être vu comme une menace, disposeraient-ils eux-mêmes de pouvoirs intéressants ? Peut être auront-ils quelque chose à dire sur les évennements de la nuit...

Le groupe semble décidé à exécuter quelqu'un ce soir et l'heure est déja venue de se décider.

Le chanteur insiste lourdement pour immoler l'heureux élu. Je déplore cette technique primitive, je préfèrerais m'occupper de l'exécution moi-même, ma technique me permettant de scanner l'individu pour y dépister d'éventuelles capacités.

Cependant mon pouvoir m'ayant quitté, je décide de ne pas discuter son approche et de m'y conformer, pour le moment. Il sera toujours temps d'offrir mes services de bourreaux si je vois la situation évoluer favorablement. Par acquis de conscience, je me décide à voter pour un de ceux qui me semblent le plus insignifiant, histoire de ne pas avoir de regrets sur l'absence de corps si mon pouvoir venait à ressurgir. Les insignifiants étant légion parmi les êtres qui m'entourent, je vais au plus simple afin de ne pas perdre de précieuses secondes de réflexion en suivant le vote de mon prédécesseur. Je désigne donc James Pattagle.

Les discussions vont bon train dans le petit groupe qui s'est rassemblé, mais semblent bien décousues. Certaines portent sur l'origine du cadavre, d'autres sur comment sortir de l'hopital. Certains semblent avoir quasiment perdu la raison, beuglant des chansons ringardes ou vociférant à propos de voitures alors que nous sommes au 7e étage d'un hopital.

Me mêlant à la discussion, j'avance quelques hypothèses, mais mon énergie reste focalisée dans l'observation de mes camarades d'infortune, essayant de dépister d'éventuels pouvoirs chez eux. Mon propre pouvoir ayant disparu, je dois me contenter de déductions...

Celui qui se dit champion de course de voitures se dit rapide. Serait-il capable de super-vitesse ? En tout cas il veut autant sortir que les autres. Une femme au visage cicatrisé fait les yeux doux au chanteur ringard. Elle n'a pas de capacité de régénération. Lui en revanche a un bon potentiel de cassage d'oreilles, mais rien ne semble surnaturel la dedans. Un autre énergumène, habillé de noir, semble également avoir perdu un pouvoir... Je ne serais donc pas le seul ? J'enrage de ne plus pouvoir lire les esprits comme autrefois.

Le groupe se décide à prendre l'escalier, mais la porte est condamnée par un code digital que personne ne connait. Pendant que certains s'escriment sur la porte, l'un des participants déclare que le meurtrier est nécessairement parmi nous. Un silence s'abat soudain sur le groupe, et les regards suspicieux fusent. Le mien, concentré sur sa tache de tenter de déchiffrer les esprits, n'en parait que plus normal...

Je me sens... si normal... Que m'est-il arrivé ?
Que sont devenus mes pouvoirs ? Est-ce à cause de cette grippe ? L'un des autres patients me les a peut-être volés ?
Quoiqu'il en soit, il me faut sortir de cet hopital coute que coute. Et retrouver mes pouvoirs !

Un petit groupe est rassemblé devant une chambre de l'hopital. Je m'approche, un sourire niais sur les lèvres. De la chambre émane une odeur familière... Celle du sang. Un coup d'oeil me laisse entrevoir une boucherie. Certains semblent troublés, pour ma part, j'en ai vu d'autres.

Je me joins au groupe, scannant les visages pour essayer de dépister d'éventuelles abilités chez mes congénères. Ils me perturbent avec leurs discussions et leur vosciférations. Le mot loup garou est prononcé. Mais vont-ils finir par se taire !

Rien à faire. Je ne vois rien. Mon pouvoir, même celui d'origine, n'est plus, volatilisé. Je dois le retrouver, au moins celui la !