[game][Jour 4] La quête de l'héritier [Terminé]

Démarré par LeMaitreDuJeu, 01 Avril 2010, 17:07:46

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Robert Rougegué

Citation de: Guillaume De Baskerville le 07 Avril 2010, 10:35:39
Ce qui par contre m'interroge c'est, comme l'a indiqué justement le géant, la discrétion de certains: Robert Rouguedé: absent hier ainsi que vous même, ami à 3 tête!

On m'accuse ? ? ? Moi ? ? ? Un acteur de renom ? :shock:


Choqué ! ! ! C'est le seul mot qui me vient à la bouche monsieur  ! !
Une star comme moi ... imaginez seulement ! ! Mes compères troubadours eurent tous aussitot été tués lors de nos spectacles ^^

Mais néanmoins, je ne vais pas vous cacher ce que je faisais durant mon silence ... Et oui, je n'ai pas été très bavard, mais il vaut mieux parfois parler peu mais bien, plutôt que beaucoup et sans fond ! !


Lors de la nuit, j'ai bien été mouvementé, mais ce fut plutot par une révélation que par une poussée de poils ... Et mes songes furent confirmés par une phrase dudit suspect :

CitationSur ces mots, Thibald courut se mettre dans un coin à l'écart des autres, le temps de calmer la crise de panique qui l'avait pris subitement.

Une prise de panique due à l'absence d'un "élu" ? ? ou prise de conscience que l'immonde bête sauvage de la nuit était bel et bien Thibald ? ?

Mes songes ne me mentent pas ... Je déciderai qui mettre sur le bûcher en temps et en heure, mais d'ores et déjà j'ai en tête un suspect que je sais coupable ...

Thibald

En quoi est-il suspect d'avoir peur, quand on réalise que, peut-être, aucun superhéros ne nous sauvera, alors que nous avons affaire à un super monstre qui ne laisse aucune chance à ses victimes ? Legendkiller était chasseur et il n'a pas vu venir la bête.

Je crois plutôt que le sieur Rougegué essaie de détourner l'attention après que j'ai suggéré de pendre un des plus discrets, dont il fait partie. Je pardonne pour cette fois une réaction un peu brutale que je sens lourde de menaces. Ne réagissez pas comme celui qui a tenté d'assassiner Pietro sans certitudes et dites-moi plutôt de quelles "incohérences" vous parlez, que je puisse les expliquer.

Je vous remercie, monsieur de Baskerville, de vos compliments, mais cela ne fait pas de vous un innocent à mes yeux. Néanmoins vous stimulez intellectuellement la populace et ça, c'est bien.

J'aimerais entendre l'avis de Paysan sur la question ! Chacun a avancé ses arguments et pris position, sauf lui.

Ichabod Crane

Ichabod Crane déchausse son binoculaire et s'assois, sceptique.

- Hum... Essayons de synthétiser les faits. D'abord, si Pietro a été également la cible d'une attaque nocturne...

Ichabod compte sur ces doigts. Il déplie son index, son majeur, son annuaire... Puis replie son annuaire.

- C'est bien que deux attaques il y a eu ! Voila qui est intéressant... Car, hum, on pourrait alors supposer qu'une attaque soit d'une autre origine que celle de la ou des bêtes qui siègent en ce village. Si c'est le cas, c'est qu'elle vient de l'un de nous. Mais de qui ? Et surtout, qu'est-ce qui la motivait ? Celui qui l'a perpétrée visait-il Pietro, ou l'un des amants ? Et dans un cas comme dans l'autre, de quelles informations bénéficiait-il pour prendre une action si radicale ? Qui d'autre, à part, peut etre, l'élu, aurait bénéficié d'informations à ce stade de l'enquête ? Ces informations seraient quoiqu'il en soit certainement intéressantes à entendre pour les villageois.

Ichabod reste pensif quelques instants, les yeux perdus dans le vague. Sortant brusquement de sa rêverie, son regard se durcit, et se tourne vers l'usurier.

- Sieur Gripdenier, que voila une intéressante réaction. Vous commenciez donc, hier, par vous prétendre investi d'un pouvoir, d'une intuition... Et enchainiez dans la foulée en désignant comme vos suspects un groupe de personne. Permettez, cher monsieur, une petite leçon dans la science de la voyance, à l'aide de ce manuel.

Le connétable se saisit prompetement de son énorme sac, et en sort un recueil, qu'il ouvre à une page marquée, avant de déclamer :

- "Ajouter 2 mesures de chocolat en poudre, 3 têtes d'ail des ours, et 4 cuillères de salsepa..." Hum... Hum !

Gardant un air digne, Ichabod replonge le volumne dans son sac et en sort un second. Il s'arrête cette fois sur la couverture, déclamant à haute voix le titre de l'ouvrage, avant d'en lire un extrait.

- "Manuel de voyance à l'usage de l'apprenti devin"... "L'art de la voyance demande précision et concision. S'il permet de déceler les failles et faiblesses d'un individu, le devin qui le pratique ne peut en revanche se focaliser que sur un sujet à la fois, l'intégralité de ses sens dédiée à son étude".

Ichabod referme lentement le livre, et continue à s'adresser à Oswald.

- Il est clair, cher monsieur, qu'en aucun cas l'art de la divination ne permet l'étude d'un groupe, ce qui trahit votre première allégation, à l'encontre du groupe des enquêteurs, comme un bluff maladroit. Si ce dernier ne vous prouve pas coupable, il vous rend néanmoins suspect... Et quoi de plus normal alors, que de vous retourner contre celui qui vous démasque en premier, vous rendant compte de votre erreur, faisant de ce dernier... Moi-même, votre nouveau présumé coupable, et espérant que votre erreur initiale passe innaperçue. Les autres villageois apprécieront à sa juste valeur le fait que ce faisant, et en l'espaces de quelques minutes, deux de vos suspects initiaux, Baskerville et Ura se soient retrouvés "probables innocents". Pour moi l'affaire est claire, et je n'accorde que peu de crédit à votre "intuition".

Ichabod Crane lève soudain les bras, un sourire sur les lèvres, et se tourne vers Rougegué.

- Enfin ! Monsieur Rougegué, il me tardait d'entendre vos propos. Vos songes sont intéressants, et semblent rejoindre les suspicions du Géant. Bien entendu, il semble tôt pour sauter à toute conclusion, surtout compte tenu du fait que vous ne semblez le seul à avoir des songes. Je vais quelques instants méditer sur la situation, en espérant que mes remarques permettent à certains d'élargir leur raisonnement.

Vous ne le savez pas ! Vous n'étiez pas là ! Tout est vrai ! Tout !

Paysan

Pour la première fois de sa vie, les gens semblaient être intéressé par ce que pensait Paysan. Aujourd'hui, l'un lui avait même demandé son prénom.
Bien qu'il n'ait pas appris à lire, Paysan avait été bien éduqué, il s'était donc déjà présenté en entrant dans le village, donnant sont prénom, Marcel.
Il avait également appris que quand les grandes gens parlent, il est impoli de parler.

Paysan se sent mal, probablement ce que Robert Rougegué appelle le trac.


Pour sur que j'ai entendu les loups cette nuit.
A l'auberge, y zont pas voulu de mouais parceque j'ai po d'sous y l'autre n'a po voulu m'en preter parceque jsuis povre.
Haureusement ma mule m'a tenu chaud dans l'impasse près de chez le géant.
Mais y se sont pas applochés, y zont préféré ly jeunes bruyants dans la grange.

tous se regardent, ils n'ont rien compris au discours de Marcel le Paysan tant son accent est fort.
Un bon coup de fourche, voilà ce qu'ils méritent ces loups garous

LeMaitreDuJeu

#64


Jarret Bubn, le père de Charles, était joueur professionnel. Il distribuait toujours les cartes par la gauche. La mère de Charles est morte à la naissance de l'enfant. Ce dernier n'avait ni frère ni soeur pour jouer avec lui, et son père manquait d'attention.

Enfant, il s'impliqua dans la vie du monastère voisin, aidant les moines dans leurs tâches quotidiennes. Ainsi il brisa l'ennui, et il fut une oreille attentive aux formidables histoires que le frère Perry lui inventait. Mais au fond de lui, il rêvait d'aventure.

Charles partit un matin de printemps, il avait 16 ans, et embarqua sur un navire marchand. Les témoignages sont rares et ne concordent pas, certains disent qu'il dirigea une compagnie de négociants qui aurait des ramifications jusqu'en orient, d'autres qu'il s'était engagé dans la piraterie. Difficile de démêler le vrai du faux, les pistes sont floues.

[...]

Tant et si bien que 27 ans plus tard, Charles Bubn, désormais riche, vient s'installer à Yvregrain. Il s'y fait construire un manoir, offre une bibliothèque au bourg, et fait importer toutes les oeuvres des précédents divinateurs. Les riches notables du comté viennent faire sonder l'âme de leur serviteurs et de leurs enfants, et paient cher ce service. Les habitants d'Yvregrain sont rassurés, la providence leur apporte une protection source de profits pour la ville.

[...]

Extrait d'un rapport d'enquête sur Charles Bubn, archives du comté de Florelle










HRP :
Les votes démarreront demain à 7 h et prendront fin à 20 h 45.
Oswald Gripdenier et Paysan devront voter avant 16 h, pour pénalité de retard.
Guillaume De Baskerville aura un vote d'office contre lui, pour absence de vote le jour précédent.
Les plus grandes certitudes mènent aux pires désillusions.

Oswald Gripdenier


Oswald toise le connétable d'un air méprisant.


Je reconnais bien là vos manières de noyer dans un discours de dialectique, traquant la moindre apparente contradiction pour détourner le regard de vos agissements. Car votre réaction sied bien à un coupable, et...


Marquant une pause, Oswald perd patience et se met subitement à glapir...


IL SUFFIT !




Empoignant le connétable par le cou, le secouant comme un prunier malgré son mètre soixante et sa grèle silhouette, Oswald hurle à la mort :



Ô maudit détrousseur, mon bien tu me rendras !
Par le fer ou le feu, tes griffes on grillera !
A moins que cet or pris, indûment, quelle audace !
Revienne à ma personne et reluise ma face...



Les autres villageois maîtrisent rapidement le vieux grigou. Ce dernier lance avant de se retirer :


Je vous l'avais dit, terrible sera mon vote !

Oswald Gripdenier

Oswald Gripdenier



Oswald Gripdenier s'avance sur la place où déjà les hobereaux dressent le bûcher funeste en entassant du bois mort. Sec sera le bois qui alimentera cette fournaise ! Espérons que les villageois verront où leur choix doit se poser.


Bon, les villageois, écoutez-moi bien. Jamais mon flair ne m'a trompé concernant l'or, aussi prends-je la décision de voter catégoriquement en premier. Certains vont déclamer que ce vote hâtif est suspect et n'est qu'un coup de bluff. Or, vous conviendrez que c'est idiot de bluffer maintenant, alors qu'il y a encore tant de possibilités de trouver en chacun de vous une bête poilue. Bref, suivez-moi sans hésiter.


Oswald pointe son doigt accusateur et hurle :


Ichabod Crane, au bûcher !

Ô Infâme est le vote, démoniaque est le choix,
Mais pour détruire le Mal, faut en passer par là.
A l'issue de ce jour, au gibet l'infamie
Balancera au vent... Va en enfer, la Lie !


Oswald Gripdenier

Ichabod Crane

Ichabod Crane, lui-même assez fluet, se débat pitoyablement en dehors de l'emprise du grippe-sou. Quand il finit par se libérer de son étreinte, il lui lance, échevelé :

- Hum ! Voyons monsieur vous avez perdu la tête ! Ce n'est pas la première fois que mon ennemi en manque, et ca ne lui a pas réussi par le passé ! On recours à la violence quand on manque d'arguments ! Vous me dites manipulateur par les mots, mais je n'ai fait qu'énoncer des faits, et j'ai établi une démonstration, quand vos attaques ne sont que le fait de votre soit-disante "intuition" et manquent cruellement de justification. J'ai mis à jour le fait que Pietro avait été attaqué, j'ai dénoncé l'incohérence dans votre discours, ce qui s'est de manière très typique traduit par votre retournement contre moi. Je note encore une fois que vous escamotez sans frémir le fait qu'un autre villageois se dise porteur d'un talent similaire à celui que vous prétendez avoir, alors qu'il ne peut y avoir qu'un élu ! Enfin, vous votez de manière anticipée, espérant clairement emporter dans votre sillage les votes des "moutons" que l'on sait peupler tous les villages similaire au notre, comme nous en avons eu la démonstration hier.

Ichabod se tourne vers les autres membres du village.

- Hum, mes chers concitoyens, ne vous laissez pas aveugler par les nuages de fumée d'un vieil avare aigri. Pour moi, la connaissance de mon innocence couplée à son accusation soi-disant certaine scelle mon opinion sur le personnage. Je ne vais pas précipiter mon vote contre lui, cependant. En effet, je me met à votre place, et puisque vous n'êtes à la mienne et n'avez de votre coté cette connaissance de mon innocence, vous pourriez, malgré ma brillante démonstration de la supercherie de Grippdenier, considérer qu'a ce stade il s'agit de ma parole contre la sienne. J'aimerais donc vous proposer une éventuelle troisième alternative de vote. Le sieur Thibald a été désigné par Robert Rougegué comme coupable, si on le pendait, on aurait la confirmation ou l'infirmation du pouvoir de Rougegué, et s'en suivrait la capacité pour vous de démasquer l'imposture de Grippdenier. Hum, oui, ou la mienne, le cas échéant, même s'il ne l'est pas. Echeant. Hum. Quoiqu'il en soit vous seriez au clair sur notre tête à tête. Le soupcon de sieur Tristan à l'encontre de Thibald se base-t-il sur des observations précises ? Je reste également ouvert à d'autres propositions, certains n'ont que peu parlé ou contribué au débat, et je suis toujours curieux de comprendre l'origine de la deuxième attaque de la nuit passée, ainsi que ses motivations.
Vous ne le savez pas ! Vous n'étiez pas là ! Tout est vrai ! Tout !

Ura

J'ai besoin de preuves concernant la culpabilité de crane. Je vais devoir voter tôt. À tu un pouvoir ou une preuve ?

Oswald Gripdenier



Oswald pousse un soupir... L'aveuglement et la suspicion de ses congénères le sidèrera toujours...


Imbéciles de villageois, vous n'avez rien écouté et vous redemandez des preuves ! Mais quelle bêtise !!




Pour trouver le félon, j'ai déjà discuté
Du bon choix à tenir ! Et qu'un esprit maligne
Sache voir dans mes mots, par mon don de clarté
La pure vérité, cachée entre mes lignes

C'est cet appât  du gain, qui accrût tant mon flair,
Depuis des décennies, en compagnie du clerc
Qui récemment mourut, par quelque acte mauvais
Mais je vous le redis : FAITES UN CHOIX ECLAIRE !!



Oswald se tourner vers le connétôôôble.


Monsieur, vos mensonges n'impressionnent personne, et je saurais vous faire rendre gorge et deniers, fût-ce dans ce monde ou dans l'autre. Si la populace, par sa bêtise, n'a pas la sagesse de vous pendre aujourd'hui, j'espère qu'elle le fera demain, en voyant que l'on pend aujourd'hui un fieffé innocent.


Oswald quitte la place, pensant à mettre à l'abri tous ses biens au cas où le sort le balancerait à la fin de la journée au bout d'une corde ou dans les flammes maudite du bûcher journalier. Tout en oeuvrant, il entendit une voix lui dire :


"Oswald, cela ne sert à rien, les linceuls n'ont pas de poche, et ces choses-là sont inutiles en enfer...
- les linceuls n'ont pas de poches, soit, mais les auréoles des anges sont en or, alors je prends mes précautions. Il serait idiot que l'on ne puisse m'en fondre une sous prétexte que j'arrive les mains vides au paradis !
- (soupir) Décidément, ton avarice te perdra..."
Oswald Gripdenier

Robert Rougegué

Robert s'avance et s'élance devant l'assemblée (telle une star ^^)

Messieurs ! Messieurs ! Du calme !

N'oubliez pas que vous êtes en présence d'un invité de marque ... Moi ! ^^

Certains accusent vite, d'autres cherchent des réponses ... Moi je vous le dit, si un impératif vous guette, ne vous y trompez pas ...

Thibald est apparu comme un meurtrier dans mes songes, et je défendrai cette thèse à coups surs ! !

Messieurs , la dispersion de nos votes est la meilleure arme de notre ennemi ! ! Considérez ma demande ! Thibald doit être libéré de son mal ! !

Tristan, le géant

De tous les discours que j'entends, ceux de ichobad et de Robert me semble cohérent et suit une de mes premières intuitions. Sans d'autres révélations, je voterai dans ce sens, sans de certitude aucune non plus.

Guillaume De Baskerville

Votre obstination à occuper le terrain des débats Oswald vous met autant en valeur d'innocent que de coupable.
Vous maniez le verbe haut et fort pour cacher d'autres éléments que vous ne désirez pas partager avec nous: quels sont-ils?

Rougegué l'acteur a parlé et donné des informations...qui pour ma part me semble mensongères. Il indique la stratégie de notre ennemi et l'applique lui-même!
Etrange!
...A moins qu'il ne rejoigne le pré-avis de Ichabod concernant Thibald....

Je vous en prie Thibald, Géant et paysan, exprimez votre avis...
Pour le mien j'ai le sentiment profond que l'on se joue de nous...que cet elu tant attendu n'est peut-être qu'un leurre, cachant un démon plus vil encore que celui que nous avons déjà à combattre!

Cela me rappelle les funestes paroles que le Frère superieur du monastère où j'ai suivi mon enseignement répétait:

Il n'y a pire malheur que celui qui tarde à se manifester alors que l'assemblée l'a depuis longtemps sollicité...
Mon cher Adso, nous ne pouvons pas nous permettre d'être influencer par les rumeurs irrationnelles de l'Antéchrist, hmm ? Laissez-nous exercer au lieu de cela notre intelligence et essayer de résoudre cette énigme terriblement tentante.

Premiers signes...

Thibald

Monsieur Rougegué, vous n'avez aucune preuve, je le sais. Je le sais, car je suis conscient de ma nature, qui est parfaitement humaine. Vous avancez des accusations sans preuves : vous n'êtes pas voyant.

Je vous en conjure, mes amis, n'écoutez pas ce menteur qui sème le doute parmi vous. Je vous rappelle qu'il est un des derniers à avoir voté hier et qu'aujourd"hui il ne s'est manifesté que pour lancer une accusation mensongère à mon encontre et qu'il n'a fait cela qu'après que j'ai fait remarquer que les inactifs ne servaient à rien.

Je suis un de ceux qui se démènent le plus pour faire avancer l'enquête, réfléchissez-y à deux fois avant de suivre l'avis de ce MENTEUR !

J'avais des soupçons à l'encontre de Baskerville et d'Oswald, l'un pour son abstention, l'autre pour ses choix douteux, mais maintenant que j'ai acquis la certitude que quelqu'un se fait passer pour voyant, je ne peux voter que contre Robert Rougegué, ce scélérat. Je pense aussi qu'il n'y a pas d'Elu et par conséquent que personne n'a de pouvoirs tel que celui que revendique monsieur Rougegué.

Oswald Gripdenier

#74

Après avoir tout mis en lieu sûr, Oswald revient sur la place où il voit Paysan plumer ses poulets.

Tout bas, Oswald pense :


Tiens, je l'avais oublié celui-là... Pas le mauvais bougre, mais alors un QI de prune dans un corps de laideron...


Oswald s'approche de lui, le sourire obséquieux.


Mon cher petit ! Désolé pour hier, il a bien fallu que tu me payes cette dette qui te collait tant à la peau. D'ailleurs, tu as honoré ta dette ce matin, et c'est très bien. Bon ok, t'as payé en pommes de terre, mais bon le cours étant assez haut, j'y gagne aussi et j'annule ainsi ta dette.

Sans rancune hein ?



Oswalds'approche encore, et  lui glisse à l'oreille :



Bon écoute, sous tantôt viendront d'obséquieuses personnes promptes à te narrer de longues fariboles, afin d'orienter ton choix vers quelque personne prétendument coupable. N'accorde point de crédit à ces pantalonnades !



Devant l'air ahuri de Paysan, Oswald changea de tactique


Bon toi pas écouter les autres, toi écouter moi.
Moi sais qui est coupable, toi voter comme moi.
D'accord ?



Paysan garde le silence, et continue à plumer son poulet.

Oswald prend une planche de bois qui traîne, y inscrit avec un charbon de bois en gros et en majuscules "Ichabod Crane", au cas où Paysan soit un peu myope.


Quand toi entendre mot "vote", toi lever cet écriteau. Moi compter sur toi ? Toit bien compris ? Bien bien...

Allez, je t'achète un poulet !


Oswald remarque que de tristes sires se sont également prévalu d'un quelconque don de voyance pour accuser, mais aucun n'a eu le courage de voter tout de suite, sauf peut-être Thibald, qui semble copier d'un coup ses façons de faire... S'ils savaient !
Oswald Gripdenier